L’immobilier mondial atteint une valeur record de 393 000 milliards de dollars
- Posted by david@florida-invest.com
Selon le dernier rapport de Savills publié en octobre 2025, la valeur totale du parc immobilier mondial – résidentiel, commercial et agricole – a atteint 393 300 milliards de dollars au début de l’année. Cela représente près de quatre fois le PIB mondial, confirmant le poids économique colossal du secteur immobilier dans la création et la détention de richesse à l’échelle planétaire.
Le calcul de Savills inclut les biens résidentiels, les immeubles commerciaux, les terrains agricoles ainsi que les actifs non liquides tels que les écoles, hôpitaux et bâtiments publics. En additionnant l’ensemble, la valeur du parc immobilier mondial dépasse désormais celle des marchés boursiers, obligataires et même de l’ensemble de l’or extrait dans l’histoire. À titre de comparaison, les marchés d’actions et de dettes combinés représentent moins de 300 000 milliards de dollars, tandis que l’ensemble de l’or jamais extrait est estimé à 20 200 milliards de dollars, soit un peu plus de 5 % de la valeur totale de l’immobilier. Ces chiffres soulignent le rôle de l’immobilier comme actif dominant de l’économie mondiale, à la fois support de richesse et pilier des infrastructures productives et sociales.
Les États-Unis conservent la première place du marché immobilier commercial mondial, avec 19 400 milliards de dollars de valeur, soit près d’un tiers du total mondial du secteur commercial (58 500 milliards). Au total, le pays représente 20,7 % de la valeur immobilière mondiale, derrière la Chine (23,5 %). Cette solidité reflète une économie en expansion soutenue par la consommation et l’investissement productif, la relocalisation industrielle (“onshoring”) qui stimule la demande pour les espaces logistiques et industriels, ainsi qu’une profondeur de marché unique offrant des volumes d’investissement et une liquidité inégalés.
En 2024, la valeur totale du parc immobilier mondial a augmenté de 4,1 %, portée par la création de nouveaux actifs et la stabilisation progressive des valorisations après la période de hausse des taux. Cette croissance modérée mais régulière illustre la capacité de l’immobilier à absorber les chocs macroéconomiques et à maintenir une valeur d’ensemble en hausse, même dans des environnements plus restrictifs.
Pour les investisseurs européens positionnés sur le marché américain – notamment en Floride – ces données rappellent un point essentiel : l’immobilier reste la principale réserve de valeur réelle à l’échelle mondiale, bien au-delà de la sphère financière. Investir dans un actif tangible, générateur de revenus et indexé sur des besoins réels (logement, santé, logistique) permet de diversifier son patrimoine hors zone euro, de réduire l’exposition à la volatilité des marchés financiers et de s’ancrer dans une classe d’actifs structurellement liée à la croissance démographique et urbaine.
Avec une valorisation globale de près de 400 000 milliards de dollars, l’immobilier reste le socle de la richesse mondiale et le principal moteur de création de valeur réelle. Les États-Unis, et particulièrement la Floride, continuent d’y jouer un rôle central, soutenus par une économie robuste et une demande locative durable. Dans un environnement financier marqué par la volatilité, l’immobilier conserve sa place de référence comme pilier de valeur à long terme.
Source : Savills
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