News : Les loyers des immeubles “Multifamily” augmentent à nouveau nationalement, mais de manière inégale
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Les tendances des loyers des logements multifamiliaux sont à nouveau sur la bonne voie au niveau national, avec cependant des inégalités régionales et sectorielles. En effet, le “Apartment List’s National Index” s’est stabilisé à une tendance plus typique au cours des derniers mois.
Une évolution saisonnière des loyers normale au Q4 2020
Bien que la saison de pointe des niveaux de loyers de cette année ait été fortement perturbée par la pandémie COVID-19, l’indice “Apartment List’s National Index” s’est stabilisé pour revenir à une tendance plus typique au cours des derniers mois.
Les loyers ont baissé de 0,5 % le mois dernier, ce qui est conforme aux tendances historiques des loyers, qui ont diminué de 0,5 % d’octobre à novembre au cours de chacune des trois dernières années. En glissement annuel, les loyers nationaux sont maintenant en baisse de 1,3 %.
Au-delà des chiffres nationaux, on observe toutefois d’énormes variations régionales dans les tendances des loyers.
De fortes variations régionales : les villes les plus chères délaissées
Les villes côtières les plus chères comme San Francisco, Seattle et New York continuent de faire état d’une baisse rapide des loyers, tandis que les villes de banlieue traditionnellement abordables sont en fait devenues plus chères au cours de l’année 2020.
Dans 27 des 30 plus grandes zones métropolitaines du pays, les principales villes connaissent une baisse des loyers plus rapide que dans les banlieues environnantes, selon “Apartment List“. Dans les villes de banlieue, les loyers ont rapidement rebondi et sont aujourd’hui 0,5 % plus élevés qu’au début de l’année.
Un échantillon des 50 plus grandes villes du pays met en évidence la mesure dans laquelle COVID-19 a perturbé le marché locatif dans les villes les plus chères. Il existe une corrélation évidente entre le niveau des loyers et leur évolution : les villes qui avaient les loyers les plus élevés en mars ont connu les baisses de loyer les plus fortes depuis lors.
Seattle et Boston ont connu les baisses de loyer les plus spectaculaires en novembre (5,6 % et 5,2 % respectivement), devançant New York qui avait occupé la deuxième place pendant la majeure partie de l’été. Aujourd’hui, Seattle se classe deuxième avec une baisse des loyers de 19,1 % depuis mars, Boston se classe troisième, New York tombe à la quatrième place et San Jose complète le top cinq. Toutes les villes de cette liste ont perdu plus de 10 % du prix des loyers pendant les mois de la pandémie.
Ces marchés sont parmi les plus chers du pays, où la plupart des travailleurs se tournent vers le travail à distance. De plus, les travailleurs qui ont été licenciés ou mis à pied dans ces villes n’ont probablement pas de marge de manœuvre pour payer des loyers exorbitants. Conjugués aux tendances saisonnières, ces facteurs ont entraîné un ralentissement de la demande dans ces villes, qui a provoqué des baisses de loyer parmi les plus fortes jamais enregistrées.
De fortes variations régionales : les villes de taille moyenne abordables reprennent une croissance accélérée des loyers
Alors que les villes les plus chères perdent de leur attrait, l’intérêt pour les villes de taille moyenne plus abordables semble reprendre avec une croissance accélérée des loyers au cours des derniers mois, potentiellement due en partie au fait que les locataires profitent des accords de travail à distance.
Alors que les locataires font leurs choix de logement indépendamment du lieu de travail, de nombreuses villes où les loyers augmentent le plus rapidement sont encore à proximité des grands centres d’emploi, ou de ce que l’on appelle un modèle en étoile. Cela indique que les travailleurs qui prévoient un déplacement permanent vers le travail à distance apprécient toujours la possibilité de se rendre dans des bureaux en cas de besoin.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le marché du travail a été mis à rude épreuve. Bien que de nombreux travailleurs licenciés et mis à pied aient été rappelés, et que la reprise de l’emploi ai été encourageante en octobre (cf notre précédent article sur la croissance de l’emploi).
Ces difficultés financières accrues ont obligé de nombreux Américains à chercher des logements plus abordables. En conséquence, la demande de logements locatifs coûteux a fortement chuté, notamment dans les grandes villes, et la demande de logement abordable dans les villes de taille moyennes à proximité des grands centres d’affaires à explosé.
Sources : GlobeSt.com, Apartment List.
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