Les transactions “off-market” ne sont pas toujours les moins chères
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Ces dernières années, la compétition autour des immeubles multifamily a encouragé les investisseurs à poursuivre des actifs off-market. Pour les acheteurs, le off-market permet avant tout d’éliminer une partie de la compétition et parfois de faire baisser le prix. Pour les vendeurs, il est souvent, à tort, synonyme d’une vente à prix largement négocié. Selon Thomas Foley, co-fondateur et CEO de Archer, ce n’est pas du tout le cas.
“Les transactions off-market sont stigmatisées comme celles ayant les prix les plus fortement négociés alors qu’en général, et surtout sur le segment institutionnel, les vendeurs reçoivent des offres ‘qu’ils ne peuvent pas refuser’, leurs permettant d’atteindre les objectifs de rendement plus rapidement que prévu”.
En général, les transactions qui se font off-market sont comparables en tout point de vue avec celles qui passent par un processus et un marketing traditionnel. “Il n’y a malheureusement pas d’univers alternatif, dans lequel le prix d’un même bien serait sensiblement différent selon s’il est off-market ou non. Non seulement les prix sont similaires, mais parfois même plus élevés dans le cadre de transactions off market“, explique Foley en illustrant que cela est particulièrement vrai pour son entreprise Archer qui compte de nombreux clients institutionnels “dont les transactions off-market se sont faites à des niveaux de prix parmi les plus hauts du marché”.
Tandis que ce type de transactions est devenu un standard recherché par tous les acteurs du marché, à la fois les investisseurs privés et institutionnels, elles sont les plus courantes dans les marchés secondaires. “La raison principale est que ce type de marchés reçoit, en ce moment, beaucoup d’attention en provenance de nouveaux investisseurs qui s’éloignent des grandes villes ou de leurs villes de résidence, devenues trop coûteuses et qui sont prêts à payer plus cher que les prix historiques constatés par les propriétaires locaux”.
De manière générale, les transactions off-market sont plus répandues dans les zones où la compétition est rude et l’offre limitée. Selon Foley, “ces marchés ont une offre réduite et sont moins liquides. Il y a donc un souhait des propriétaires de continuer à alimenter cette façon de fonctionner. En particulier lorsqu’ils constatent des offres qui dépassent leur perception du marché”.
Source : GlobeSt
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