La montée des prix immobiliers américains est-elle en train de se stabiliser ?

La pandémie de COVID-19 a mis le marché immobilier américain en ébullition, avec la demande de logements surpassant largement le nombre de nouvelles maisons arrivant sur le marché, donnant aux vendeurs un fort avantage dans quasiment tout le pays.

Les économistes s’accordent pour dire que le marché s’est légèrement refroidi en Juillet, peut-être un signe que l’augmentation rapide et importante des prix de l’immobilier sur les derniers mois commence à faire peur aux acheteurs qui choisissent de plus en plus d’attendre que les choses “redeviennent à la normale”.

En 2020, le marché a atteint un point mort au moment des confinements, au début du printemps, en temps normal la saison la plus agitée du point de vue de l’immobilier. Celui-ci est finalement revenu à un rythme plus habituel durant l’été avec l’émergence du télétravail, des foyers achetant des maisons plus spacieuses et quittant les villes pour les banlieues. Les acheteurs ont continué d’inonder le marché durant l’automne et l’hiver pour atteindre un pic au printemps 2021.

“Une maison typique de 200m2 a vu son prix s’apprécier de plus de 18% depuis Juillet 2020”, explique Danielle Hale, Chief Economist du site Realtor.com. “Pour les acheteurs qui souhaitent des maisons plus petites et abordables, je ne dirais pas que ces maisons sont en abondance, mais il y en a plus à vendre qu’il y a un an.”

Au niveau national, une maison prend en moyenne 38 jours pour se vendre, en Juillet dernier, contre 37 un an auparavant. C’est un autre signe de léger ralentissement. Le nombre de maisons à la vente est supérieur de 6.5% en Juillet par rapport à l’année passée, qui selon Hale est un indicateur de la direction du marché.

“Le marché est toujours très compétitif, affirmait Hale, mais il commence à s’équilibrer”.

Source : New York Times