Les capitaux vont avoir “une forte préférence pour le multifamily” dans un futur proche
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Le secteur du multifamily a connu un fort succès depuis le début de la crise sanitaire, avec une croissance de loyers à deux chiffres à travers la majorité des marchés américains, à la fois dans les villes majeures que dans les marchés secondaires et tertiaires. Aujourd’hui, les investisseurs se posent une question légitime : encore combien de temps cette tendance peut-elle continuer ?
Selon Bobby Khorshidi, président et CEO de la société Archway Capital, “malgré les vents contraires auxquels fait face l’économie américaine dans son ensemble, les capitaux vont avoir une forte préférence pour le multifamily par rapport aux autres secteurs”. Ce dernier expliquait également lors de la préparation de la GlobeSt Multifamily Conference organisée à Los Angeles par le média GlobeSt que “la dernière crise impliquait un gel du marché du crédit et un véritable problème de liquidité. Cette fois ci, il y un montant gigantesque de liquidités dans le marché et une émergence forte du secteur du crédit non bancaire, qui a contribué à une croissance des valeurs depuis 10 ans.”
Le marché du multifamily est, comme les autres, en phase de réadaptation aux nouveaux indicateurs économiques (en particulier la hausse des taux d’intérêt par la Fed) qui ont créé un “expectation gap” (écarts des attentes) entre vendeurs et acheteurs. En effet, selon John Chang, directeur de la recherche chez Marcus & Millichap, “les vendeurs ont tendance à être plus lents à s’adapter à un marché qui se refroidit”.
“Une récession provoquée par la Fed, devrait s’avérer assez légère par rapport aux deux dernières crises financières. En voyant la bourse chuter de 20% depuis le début de l’année, l’immobilier commercial américain semble être l’une des meilleurs options d’investissement au moment où la Fed se bat contre l’inflation et génère des turbulences sur le plan économique”. Selon John Chang, “les investisseurs doivent plus que jamais penser à moyen-long terme et avoir une vision plus claire pour leur portefeuille à horizon 3 à 5 ans”.
À l’échelle nationale, tandis que le prix des maisons individuelles pourrait décliner ce mois-ci, une baisse sur l’année n’est pour l’instant pas attendue, et parait peu probable en tenant compte du déséquilibre persistant entre l’offre et la demande de logements et de la bonne santé du marché de l’emploi.
Source : GlobeSt, Marcus & Millichap
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