Taux de change EUR/USD : ce qu’il faut savoir
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La chute de l’euro depuis 2015 représente-elle un obstacle à l’investissement francophone sur le territoire Américain ?
La réponse est non, et nous allons vous expliquer en quoi ce marché demeure réellement attractif.
Malgré une baisse significative de près de 12% de l’euro depuis 2015, le taux demeure significativement intéressant pour les européens avec 1 Euro = 1,23 US Dollar au 12 Février 2018. Concrètement, une enveloppe de 100 000 euros vous permettra aujourd’hui d’investir 123 000 dollars sur le territoire Américain (prix d’un produit Florida Invest moyen).
De plus, les prix immobiliers demeurent encore globalement sous-évalués, ce qui laisse présager de belles perspectives de plus-value aux investisseurs qui vont se positionner aujourd’hui. C’est notamment le cas des produits proposés par Florida Invest, spécifiquement sélectionnés pour leurs situations dans des zones en grand développement, à forte demande locative et proche des centres d’affaires stratégiques.
Qu’en est-il de l’horizon moyen terme ?
Aujourd’hui, les prédictions sont mitigées.
En effet, le président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi, a déclaré que la BCE avait décidé d’accroître son bilan en rachetant des titres de la dette publique. Le but est de sortir de cette situation d’euro fort qui nuit aux exportations européennes.
Cependant, des économistes nuancent cette annonce, notamment en raison de la pondération du commerce pour qui la situation de l’euro reste inchangée.
Dans les faits, malgré cette annonce, le cours de l’EUR/USD a recommencé à augmenter en février 2018. Cet effet est renforcé par un dollar affaibli par l’annonce de nouvelles mesures protectionnistes américaines, ainsi que par des frictions commerciales. Plus précisément, il s’agit de l’extension du budget fédéral américain, ainsi que les frictions entraînées par l’augmentation de certains droits de douane par le président Donald Trump.
Graphique évolution USD en EUR de mi-janvier à mi-février 2018 (Source xe.com)
Qu’en est-il pour les investisseurs sur le sol Américain ?
Une augmentation potentielle du dollar face à l’euro ne représente pas la fin d’un avantage pour les investisseurs européens, bien au contraire ! D’un point de vue moyen/long-termiste, la baisse de l’euro par rapport au dollar ne réduirait l’avantage perçu qu’au moment de l’acquisition. En effet, les loyers perçus sur le sol Américain seront d’autant plus importants que l’euro sera faible. Donc le manque à gagner perdu lors de l’acquisition suite à une baisse de l’euro face au dollar serait récupérée sur le moyen/long terme grâce aux loyers perçus en dollars.
Il est important de souligner que cette potentielle chute de l’euro face au dollar n’est que supposée, et pas nécessairement d’actualité puisque l’euro demeure actuellement fort face au dollar. De plus, en observant l’évolution historique du taux, il apparaît distinctement des cycles de chutes et de hausses successifs.
Graphique évolution USD en EUR de 2009 à 2017 (Source xe.com)
Quoi qu’il en soit, les avantages liés à une acquisition immobilière en Floride restent plus que jamais d’actualité, et ce indépendamment de la situation monétaire. C’est le cas notamment de la fiscalité américaine plus qu’avantageuse lorsqu’on la compare avec celle de l’hexagone.
De plus, diversifier ses placements dans cette conjoncture économique demeure un moyen efficace d’optimiser son rapport risque/revenu. C’est notamment le cas aux USA, où la puissance économique du pays se présente comme une alternative sûre à l’instabilité européenne actuelle.
Plus précisément, le sud de la Floride et la région du nord de Miami/Fort Lauderdale regorge d’opportunités d’investissement à haut rendement. Le principal objectif de nos équipes est de vous proposer des hauts rapports avec un niveau de risque faible, grâce à la minutieuse sélection de produits d’investissement ciblants des locataires stables et travailleurs, dans des zones à forte activité économique et demande locative. Sur le moyen/long terme, de très belles opportunités de plus-values patrimoniales sont à saisir dans ces zones à très fort développement.
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Eric Amsallem, auteur
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