Impact du Coronavirus : la volatilité des marchés boursiers confirme la stabilité et le rendement de l’immobilier.
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Informations principales :
– La propagation du Coronavirus a déclenché la peur, provoquant une fuite vers la sécurité qui a conduit des taux d’intérêt à un niveau historiquement bas
– L’économie américaine est bien armée pour résister au choc provoqué par le Coronavirus avec de solides moteurs de création d’emplois et de croissance.
– Historiquement, les pandémies telles que Le SRAS ou la Grippe Aviaire ont généré une instabilité du marché à court terme qui a évolué vers une stabilisation au cours des trois à six mois suivants.
– La volatilité des marchés des actions rappelle la stabilité de l’immobilier commercial et ses rendements performants.
– L’immobilier est un investissement à long terme qui offre sensiblement moins de volatilité que la plupart des autres options d’investissement.
L’investissement immobilier demeure-t-il la principale alternative à la volatilité des marchés boursiers ?
La volatilité des marchés boursiers met en évidence la stabilité et les rendements de l’immobilier. Alors que le marché boursier était particulièrement robuste l’année dernière, avec le S&P 500 offrant des rendements totaux supérieurs à 25 %, les actions ont enregistré une correction majeure qui a effacé une partie importante des gains.
En effet, le S&P 500 a chuté de 11,5 % au cours de la dernière semaine de février, ce qui représente la plus forte baisse des marchés boursiers en une semaine depuis la crise financière de 2008.
Au contraire, les fondamentaux solides de l’investissement immobilier aux USA favorisent la régularité de ses performances. L’offre et la demande de biens immobiliers restent généralement en équilibre, ce qui favorise la stabilité des taux d’occupation et des perspectives de croissance.
Dans l’hypothèse où le pire des scénarios de pandémie est évité, le rythme de la création d’emplois et de la croissance économique diminuera probablement mais restera positif. Les fondamentaux de l’immobilier seront ainsi maintenus tout au long de l’année, ce qui permettra d’afficher des perspectives relativement solides.
Des taux d’intérêts exceptionnellement bas :
Au même moment, les taux d’intérêts ont atteint des niveaux historiquement bas, offrant aux investisseurs immobiliers un coût du capital exceptionnel et des rendements à effet de levier parmi les plus élevés depuis 30 ans.
Un changement de stratégie des investisseurs sur les marchés financiers :
L’incertitude entourant l’étendue et l’impact du Coronavirus a engendré une incertitude chez les investisseurs qui a déclenché la fuite vers la sécurité. Les craintes des investisseurs, alimentées par le peu d’informations disponibles auprès des principaux organismes de santé au fur et à mesure de la propagation du nouveau virus, continuent de peser sur le marché.
Allons nous vers une récession ?
Malheureusement, personne n’est capable de lire l’avenir. Par contre, nous pouvons tirer des conclusions des situations similaires passées. À mesure que la situation se clarifie et que des mesures sont prises pour atténuer les risques liés au virus, les marchés financiers commenceront probablement à se stabiliser. Les pandémies passées, telles que la Grippe Porcine, la Grippe Aviaire et le SRAS, ont également entraîné une volatilité des marchés à court terme qui s’est stabilisée en 90-180 jours en moyenne.
Si la trajectoire du coronavirus pourrait certainement être différente des pandémies passées, les entreprises pharmaceutiques se sont engagées dans des efforts de collaboration pour faire passer un vaccin en phase d’essai dès le mois d’avril, offrant ainsi la perspective d’une résolution.
Comment le marché immobilier va-t-il réagir à cette situation ?
Malgré le déluge de gros titres consacrés à la COVID-19 et à la l’impact que cela a eu sur les marchés financiers, l’activité d’investissement immobilier reste positive. La forte baisse des taux d’intérêt, soutient l’activité de refinancement et d’acquisition.
Sauf perturbation économique majeure, les rendements et les investissements immobiliers devraient rester stables.
Le marché des appartements devrait continuer d’enregistrer des performances favorables, la demande de logements étant supérieure à l’offre nouvelle. Le Coronavirus n’aura probablement peu d’impact direct sur la demande de logements à court terme. Les taux de vacances ont atteint 4,2 % à la fin de 2019 et devraient augmenter légèrement en 2020. Les appartements de classe B et C, avec des taux d’inoccupation proches des niveaux historiques les plus bas, continueront à offrir de bons résultats.
L’immobilier de bureau ne devrait être que peu impacté également, à court terme en tout cas.
En ce qui concerne la demande d’espaces industriels, si les flux de marchandises en provenance de Chine peuvent diminuer à court terme en raison de la fermeture de plusieurs usines chinoises, cela pose peu de risques.
En ce qui concerne le commerce de détail, certaines conséquences liées au Coronavirus pourraient apparaître. Les pénuries pourraient peser sur les performances des détaillants, tandis qu’une la fréquentation limitée des espaces publics pourrait impacter les restaurants, les lieux de divertissement et les salles de sport. Les emplacements dans les destinations touristiques pourraient également être confrontés à un trafic réduit pendant cette période d’incertitude. En conséquence, certaines entreprises pourraient suspendre leurs plans d’expansion jusqu’à la reprise de l’activité.
Enfin, les hôtels seront probablement les plus directement touchés par l’épidémie, car les entreprises et les touristes reconsidèrent leurs plans de voyage et les restrictions imposées à la mobilité. Les établissements ayant une importante clientèle asiatique seront confrontés à un ralentissement de la demande, mais les lieux de conférences et de grands événements pourraient également être touchés si les entreprises et les organisations annulent ces rencontres. Le taux d’occupation moyen en 2019 était de 66,2 %, soit un niveau proche d’un record, de sorte que, même si le virus pèsera probablement sur les performances, le secteur devrait rester au-dessus de la moyenne d’occupation sur 30 ans, qui est de 62,5 %.
Sources : Marcus & Millichap, Florida Invest
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