Analyse : Comment se porte l’économie Américaine en mai 2021 ?
- Posted by Marie Le Berre
Augmentation du PIB
Selon le Bureau of Economic Analysis, le PIB réel a augmenté à un taux annualisé corrigé des variations saisonnières de 6,4 % au cours du premier trimestre de 2021.
Les dépenses de consommation personnelle (PCE), une sous-composante de la production du PIB, ont augmenté à un taux annualisé de 14,6 % au cours du premier trimestre, reflétant à la fois un regain de confiance des consommateurs et l’impact des paiements de relance du gouvernement sur la consommation.
Les dépenses en biens durables et non durables ont affiché des hausses vigoureuses de 25,9 % et 5,8 % en glissement annuel, respectivement. Au sein de ces deux sous-composantes, les dépenses en pièces automobiles
(+28,3 % en glissement annuel) et les aliments et boissons (+2,9 % en glissement annuel) se sont distinguées.
Au-delà de la consommation, l’augmentation des investissements non résidentiels, y compris les équipements et les logiciels, a stimulé la production. Les dépenses publiques ont augmenté, principalement en raison des paiements effectués par le gouvernement aux banques pour le traitement du Programme de protection des chèques de paie (PPP) et des achats de vaccins COVID-19 pour la distribution publique.
Les exportations nettes ont toutes deux eu un impact négatif sur la croissance au premier trimestre, ces dernières constituant un frein commun à la production en raison de la nature lourde des importations de l’économie américaine.
En ce qui concerne les taux d’intérêts
La Banque du Canada a avancé son calendrier pour une éventuelle hausse des taux d’intérêt, en invoquant la possibilité que l’inflation dépasse son objectif de 2 % cette année. Bien que la banque centrale n’ait pas modifié sa politique jusqu’à présent, ce changement est significatif, car les décideurs politiques du monde entier tentent de marcher sur une corde raide pour d’accommoder une économie en reprise tout en se prémunissant contre une inflation rapide.
La Réserve fédérale, de son côté, a maintenu sa position accommodante, citant une amélioration des perspectives économiques, mais a averti que les emplois moins bien rémunérés ont repris à un rythme plus lent. Le Federal Open Market Committee, l’organe de décision de la Banque centrale américaine, note que l’inflation a augmenté récemment.
La Banque d’Angleterre a laissé son taux de référence inchangé à 0,1 % mais a revu à la hausse ses prévisions concernant la reprise de l’économie britannique. Elle a augmenté ses prévisions de croissance du PIB pour 2021 de 5 % à 7,25 %.
La Banque centrale européenne ne craint pas une hausse significative de l’inflation, laissant son taux de référence inchangé en mars, et a augmenté ses achats d’obligations pour maintenir les coûts d’emprunt à un niveau bas.
Sources: SVN Research, Economic Update, May 14, 2021, Chandan Economics.
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